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The choice of indicators to favor in an economic dismissal


economic dismissal

"The economic reason for dismissal must reflect a significant change in at least one economic indicator such as a drop in orders, turnover, operating losses or a deterioration in the gross operating surplus or cash, or by any other element likely to justify difficulties".


The “significant” evolution is not legally defined, except for that relating to the fall in turnover or orders.

Thus constitutes a significant drop in turnover or the order book when this drop is, in comparison with the same period of the previous year, at least equal to:

• 1 quarter in a company with less than 11 employees

• 2 consecutive quarters in a company between 11 and 49 employees

• 3 consecutive quarters in a company between 50 and 299 employees

• 4 consecutive quarters in a company with more than 300 employees


A judgment of June 1, 2022, published in the bulletin, recalls the legal criteria which characterize a drop in orders or turnover.

This was a redundancy operated during the 2nd quarter of 2017 and the company, whose workforce was more than 300 employees, had compared the year 2016 with the year 2015, justifying having suffered a decline in its turnover of 22.835 million euros between the two years concerned.


The Court of Cassation ruled the dismissal unfounded for the following reasons:

• The judge must place himself on the date of the dismissal to assess the dismissal;

• The first quarter of 2017, known on the date of dismissal, should therefore be taken into account;

• A very slight increase of 0.50% was observed in the 1st quarter of 2017.

• There were therefore not 4 consecutive quarters of decline if we look at the time contemporary with the dismissal.


This method of reconciliation by consecutive quarters, from one year to the next, therefore has its limits, the “consecutive” nature not allowing any significant overall assessment, because it will suffice, for a company with more than 300 employees, to only one small increase in one quarter (out of all four quarters) to invalidate the dismissal.


The same is true in a company with fewer than 11 employees, which will be required to compare the quarter immediately preceding the dismissal with that of the previous year, without being able to take into account the 9 months separating them...


For safety, it is therefore advisable to also favor the other economic indicators, the list of which in article 1233-1 is not exhaustive, in order to leave the judge a margin of appreciation on the significant character of the evolution of all other economic data.


« Le motif économique de licenciement doit traduire une évolution significative d’au moins un indicateur économique tel qu’une baisse de commandes, de chiffre d’affaires, des pertes d’exploitation ou une dégradation de l’excédent brut d’exploitation ou de la trésorerie, soit par tout autre élément de nature à justifier de difficultés ».

L’évolution « significative » n’est pas définie légalement, à l’exception de celle se rapportant à la baisse du chiffre d’affaires ou des commandes.

Constitue ainsi une baisse significative du chiffre d’affaires ou du carnet de commandes dès lors que cette baisse est, en comparaison avec la même période de l’année précédente, au moins égale à :

1 trimestre dans une entreprise de moins de 11 salariés

2 trimestres consécutifs dans une entreprise entre 11 et 49 salariés

3 trimestres consécutifs dans une entreprise entre 50 et 299 salariés

4 trimestres consécutifs dans une entreprise de plus de 300 salariés


Un arrêt du 1er juin 2022, publié au bulletin, rappelle les critères légaux qui caractérisent une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires.

Il s’agissait d’un licenciement économique opéré au cours du 2ème trimestre 2017 et la société, dont l’effectif était de plus de 300 salariés, avait comparé l’année 2016 avec l’année 2015, justifiant avoir accusé un recul de son chiffre d’affaires de 22,835 millions d’euros entre les deux années concernées.


La Cour de cassation juge le licenciement non fondé pour les raisons suivantes :

Le juge doit se placer à la date du licenciement pour apprécier le licenciement ;

Le premier trimestre 2017, connu à la date du licenciement, devait donc être pris en compte ;

Une très légère augmentation de 0,50% avait été constatée sur le 1er trimestre 2017.

Il n’y avait donc pas 4 trimestres consécutifs de baisse si on se plaçait à l’époque contemporaine du licenciement.


Ce mode de rapprochement par trimestres consécutifs, d’une année sur l’autre, a donc ses limites, le caractère « consécutif » n’autorisant aucune appréciation globale significative, car il suffira, pour une entreprise de plus de 300 salariés, d’une seule petite augmentation au cours d’un trimestre (sur les quatre trimestres) pour invalider le licenciement.


Il en est de même dans une entreprise de moins de 11 salariés, qui sera tenue de comparer le trimestre précédant immédiatement le licenciement avec celui de l’année précédente, sans pouvoir tenir compte des 9 mois les séparant…


Par sécurité, il convient donc de privilégier aussi les autres indicateurs économiques, dont la liste de l’article 1233-1 n’est pas exhaustive, afin de laisser au juge une marge d’appréciation sur le caractère significatif de l’évolution de toutes les autres données économiques.

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